Je m’appelle Camille. Juste Camille. Pourtant, à l’adolescence, j’ai commencé à signer mes créations avec mon troisième prénom, Marie. Ce choix n’était pas anodin ; j’étais attirée par la sonorité de ce prénom supplémentaire, et il me permettait de me démarquer des autres Camille.
Ce n’est que bien plus tard, en me plongeant dans la psychogénéalogie et en explorant les mémoires prénatales, que j’ai compris la véritable portée de ce geste. Le prénom est bien plus qu’un simple mot ; il est au cœur de notre identité, un marqueur unique dans l’arbre généalogique, chargé de significations symboliques.


Le choix du prénom.
Le prénom est toujours imprégné d’une charge émotionnelle et affective, étroitement liée à l’histoire familiale. Se poser ces questions, c’est entrer doucement dans le récit familial et découvrir la place qui nous y est réservée.
Mais comment ce prénom m’a-t-il été attribué ? Est-ce une décision mûrement réfléchie de mes parents, ou l’un d’eux l’a-t-il imposé à l’autre ? Est-ce un membre de la famille qui l’a suggéré, peut-être en hommage ou par tradition ? Ce choix a-t-il été fait bien avant ma naissance, ou au dernier moment ? Référence-t-il une figure connue ou fictive ? Quelle intention profonde se cache derrière ce choix ?
Dans ma quête identitaire, j’ai donc entrepris de revenir à la source de cette question fondamentale : “Qui suis-je ?”
On m'appelle Camille
Ce prénom, aujourd’hui mixte, était à l’origine masculin. Il dérive de « Camillus », un mot latin désignant les enfants nobles romains qui assistaient les prêtres lors des cérémonies religieuses. Le choix de ce prénom par l’un de mes parents pourrait refléter un souhait inconscient d’avoir un enfant d’un autre sexe. Dans la littérature, Camille fait aussi écho aux « petites filles modèles » de la comtesse de Ségur, un personnage auquel je me suis identifiée très tôt dans mon enfance.
Dans les années 90, Camille est devenu un prénom extrêmement courant. À tel point que, pendant mes études, mes amies devaient toujours associer mon prénom à mon nom de famille pour me distinguer parmi toutes les Camille de notre génération.
À l’adolescence, j’avais du mal à m’approprier ce prénom que je trouvais trop commun. Cherchant à me démarquer, comme le font souvent les artistes, j’ai adopté un nom de scène avec une touche anglo-saxonne. Très rapidement, j’y ai ajouté « Marie ».
Mes deuxième et troisième prénoms ont une résonance affective particulière pour ma mère, mais cet acte de revendication puise sa force dans une autre histoire : celle de ma naissance.
La naissance.
La naissance est un événement central, un point de départ qui influence toute notre vie. L’énergie qui imprègne ce moment précis joue un rôle décisif dans les étapes marquantes de notre existence future. Les répercussions psycho-émotionnelles et somatiques qui en découlent, qu’il s’agisse d’une naissance par voie basse, par césarienne, naturelle ou déclenchée, sont nombreuses.
C’est à ce moment précis que commence notre appartenance à une lignée. Chaque enfant aime entendre le récit de sa naissance, cherchant ainsi à valider son existence et à exprimer son besoin d’amour.

Quelle est l’histoire que l’on raconte autour de votre naissance ?
Je suis née un 1er août. Une naissance loin d’être naturelle, puisque j’étais initialement prévue pour le 15 août. Cependant, cette date ne cadrait pas vraiment avec les plans estivaux de ma famille. L’accouchement fut donc programmé pour le 1 août. Après 24 heures interminables de douleurs et d’efforts, je finis par montrer le bout de mon nez ! Mes parents, soulagés, découvrent une petite fille, un peu velue, un peu ratatinée, pas tout à fait « finie » à ce qu’il paraît ! (Les doux commentaires d’une fratrie bien intentionnée…). Il est évident que je n’ai pas choisi ce moment pour faire mes débuts sur la scène humaine.
Une mémoire profonde de notre naissance est inscrite en nous : elle est liée à des souvenirs inconscients, des empreintes et des blocages qui influencent notre existence. Mon refus de naître avant d’être prête est un scénario qui se répète sans cesse dans ma vie. Le schéma de cet événement se réplique dans chacun de mes projets, me poussant à me donner un « coup de pied au derrière » pour avancer, sous peine de rester figée. Cette empreinte, marquée par l’angoisse, devient un obstacle lorsque l’on souhaite prendre sa place et incarner sa mission de vie, son signe solaire, sa vocation. Comme le rappelle le psychanalyste autrichien Otto Rank : la naissance est associée au premier traumatisme vécu par l’être humain.

Je suis née le 1er août. Pourtant, si j’étais née à terme, selon mes propres conditions, le 15 août, on m’aurait appelée « Marie », en hommage à la Sainte Marie, une figure d’une grande importance spirituelle et affective dans ma famille (selon les récits que l’on m’a transmis). À l’adolescence, mon subconscient avait déjà trouvé un moyen de me réapproprier ma naissance à travers un acte « psycho-magique ». À 16 ans, j’ai choisi de me nommer artistiquement Caymill Marie, une manière pour moi de renaître.
Aujourd’hui, avec une pleine conscience, je signe Camille Marie. C’est une renaissance, un passage clé dans mon cheminement intérieur, où je prends activement part à cette énergie cosmique qui me pousse à sortir de ma coquille et à prendre ma place sur Terre.
« Revisiter notre naissance libère notre être pour nous permettre de mieux nous comprendre. Nous avons besoin de nous raconter pour nous rencontrer ».
Le récit façonne notre identité. C’est le moyen le plus universel de donner du sens à notre expérience vécue. Nous racontons notre histoire pour partager notre condition humaine, pour nous faire connaître, et pour mieux nous connaître nous-mêmes.
Et vous, quelle est l’histoire de votre prénom ?
Camille Marie TUAL.
©AlysonPictures
Un grand merci à Camille pour cette séance extraordinaire qui m’a fait voir la vie autrement! Elle m’a aidé à me trouver dans un premier temps, puis à me retrouver (oui je suis longue à la détente) pour enfin me sentir en total alignement avec moi même, je sais maintenant ou je vais je suis sereine et bien dans ma peau.
Mon expérience avec Camille Tual a été tout simplement magique. J’ai eu l’honneur de vivre une séance de 2 heures mêlant hypno-relaxation et Reiki, suivie d’un suivi en naturopathie. Dès les premiers instants, Camille crée un espace chaleureux et bienveillant, où l’on se sent immédiatement en confiance. Sa douceur céleste et son approche profondément humaine m’ont enveloppée. Pendant le Reiki, j’ai ressenti une sensation de légèreté indescriptible, comme si mon corps flottait en apesanteur. Camille m’accompagne avec une grande finesse vers une hygiène de vie saine et m’aide à retrouver le chemin vers la guérison de mon féminin blessé. Chaque soin est pensé avec une attention sur-mesure, et je me sens véritablement transformée après chaque rencontre. Je recommande vivement Camille à quiconque cherche à se reconnecter à soi-même, à son bien-être et à sa puissance intérieure.